
« Une phrase peut mettre des heures à venir. Je rature dans ma tête, vingt fois s’il le faut, mais mon manuscrit est propre ».
À la relecture ?
« C’est comme la maternité. Une mère qui a porté son enfant ne dit pas : « Tiens, je vais lui couper un bras ou une jambe ». Moi, pour un livre que j’ai porté, c’est la même chose. Ça sort. Je fais attention, je contrôle les choses. Avec la langue. Avec le style ».
Philippe Djian (entretien dans le magazine Lire avril 2010).
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